Fête du muguet - par Jacques Mouyon

Mai ! Ce mois est riche en jours fériés. Le premier c’est la fête du travail qui, paradoxalement, est le plus grand jour chômé. Il est de tradition ce jour-là d’offrir à ceux que l’on aime, un brin de muguet. Ceux qui habitent en bordure du bois de Chaville, dans la région parisienne, près de Versailles, peuvent voir celui-ci envahi par les chercheurs passionnés. Malheureusement, actuellement, il y a plus de chercheurs que de brins de muguet. Il paraît que ce brin porte bonheur.

Je ne connais pas l’origine de cette tradition, mais elle prouve le fait que chaque personne a le désir de voir ses parents et ses amis, jouir du bonheur. Ce désir est légitime, louable, et le contraire serait anormal. Chaque année cette tradition représente un sacrifice de plus en plus important vu le cours ascendant de ce petit brin de fleur. Tout le monde ne peut pas s’offrir ou offrir un tel présent. Si ce brin de muguet témoigne de notre intérêt pour une personne, il n’a, il faut le reconnaître, aucun pouvoir pour procurer un bonheur quelconque, pour conjurer le sort. Certains le savent pertinemment bien, d’autres continuent à croire à son effet magique.

Dieu, plus que quiconque, désire notre bonheur. Tout au long de Sa Parole, la Bible, il nous parle de ce qu’Il a fait pour nous, de ce que nous devrions faire pour connaître et procurer le bonheur.

En premier lieu, la Bible constate que depuis le jour où l’homme s’est séparé de Dieu, qu’il a opposé sa volonté à la Sienne, il a perdu cette paix, cette tranquillité que lui procurait la proximité de Dieu. Il est devenu errant et voyageur sur cette terre, sans perdre pour autant le souvenir de cette vie passée.

C’est ce qui fait que, de nos jours, même les plus riches, ceux que nous considérons comme comblés par la vie, recherchent eux aussi une vie meilleure.

Ajoutons, et c’est important, que si la Bible nous révèle l’origine de notre permanente insatisfaction, de notre éternelle recherche, si elle nous déclare que ce sont nos fautes qui font obstacle à notre bonheur et à celui des nôtres, ce n’est pas pour nous accuser, mais pour nous proposer la solution. Celle-ci ne tient pas dans un brin de muguet. Nous lisons dans l’Évangile de Jean au chapitre 3 et verset 17 que « Dieu n’a pas envoyé son fils dans le monde pour qu’Il juge le monde mais pour que le monde soit sauvé par Lui. » Dieu au travers des siècles s’adresse encore à nous, à vous, en cet instant. Voulez-vous connaître ce que vous voulez ardemment au fond de votre cœur, ce que vous désirez pour ceux que vous aimez ? Lisez la Bible, recherchez au travers de ses pages le message de Dieu pour vous. Acceptez que Dieu pardonne vos fautes si vous êtes obéissant à l’évangile et en vertu de son sacrifice sur la croix.