Quel monde à l’envers !

Si un jeune homme se lève à quatre heures du matin pour distribuer des journaux, les gens disent alors que c’est quelqu’un qui sait ce qu’il veut. Mais si l’église demandait à ce jeune homme de se lever à quatre heures du matin pour servir le Seigneur, les gens diraient : « Ce serait vraiment trop demander à ce garçon. »

Si une femme passe, chaque jour, huit heures en dehors de la maison, pour travailler dans une usine, dans un bureau ou un jardin, cela signifie que c’est une femme ayant besoin d’activité. Mais si toutefois elle est prête à mettre le même temps au service du Seigneur, on dit d’elle : « Elle est fanatique. La religion lui est montée à la tête ! »

Si quelqu’un s’impose l’obligation de mettre pendant un certain temps, chaque semaine 150 francs de côté parce qu’il veut avec cela s’acheter quelque chose de beau, il le fait alors très volontiers. Mais si l’on demandait après cela à quelqu’un de mettre de côté la dime pour Dieu ou un peu plus d’argent dans le tronc, les hommes et les femmes parleraient du prédicateur avec indignation.

Oui, nous vivons vraiment dans un monde à l’envers, dans lequel les choses les plus importantes passent en dernier, et les plus insignifiantes en premier lieu.

—tiré de : Evangelical Friend