Il était ignorant (Psaume 111.2-3)
Jules Depiere

« Il suffit de nous arrêter et de regarder autour de nous pour réaliser ce que le psalmiste voulait exprimer par ces paroles », écrivait un jour un serviteur du Seigneur.

« Déjà, pour celui qui veut prendre le temps de s’arrêter dans la course folle de notre monde, ne serait-ce qu’un seul instant, devant les merveilles de la création : examiner la beauté d’une fleur, le fonctionnement du corps humain, la précision du cosmos : il ne peut y avoir aucun doute, il y a derrière tout cela une Personne toute puissante, il y a le Dieu créateur », et de rapporter cette déclaration de François-Marie Arouet, dit Voltaire, qui un jour, contemplant l’univers fut contraint de s’écrier : « Le monde m’embarrasse et je ne puis songer qu’une telle horloge existe et n’ait point d’horloger... » Dieu se révèle dans sa Parole.

Mais ce que Voltaire ignorait, ou refusait de savoir, c’est que l’horloger qui mit au point cette admirable horloge, que nous appelons l’univers, ne l’a pas crée pour l’oublier ensuite. Ce que Voltaire ne savait pas, lui qui déclara un jour : « Plus les hommes seront éclairés, plus ils seront libres »… c’est que Dieu en créant les hommes les voulut libres et intelligents parce qu’il désirait entrer en relation personnelle avec eux par Jésus-Christ.

N’est-ce pas lui qui nous a dit : « J’ai beaucoup de choses à dire de vous et à juger en vous ; mais Celui qui m’a envoyé est vrai et ce que j’ai entendu de Lui, je le dis au monde... je dis ce que j’ai vu chez mon Père... car je n’ai point parlé de moi-même, mais le Père qui m’a envoyé, m’a prescrit Lui-même ce que je dois dire et annoncer. Et je sais que son commandement est la vie éternelle, c’est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a dites ». (Jean 8.26, 8.38,12.49-50)

« Dieu tout-puissant, quand mon cœur considère

Tout l’univers fondé par ton pouvoir,

Le ciel d’azur, les éclairs, le tonnerre,

Le clair matin ou les ombres du soir.

De tout mon être alors s’élève un chant,

Dieu tout-puissant, que tu es grand ! »