L’indifférence



Les mauvais coups,
Les lâchetés,
Quelle importance ?
Laisse-moi te dire,
Et te redire ce que tu sais
Ce qui détruit le monde,
c’est l'indifférence.

Elle a rompu et corrompu même l'enfance.
Un homme marche,
un homme marche, tombe,
crève dans la rue

Eh bien, personne ne l'a vu...

Vous connaissez certainement cette chanson qui ne date pas d’aujourd’hui et que chantait Gilbert Bécaud. Elle se poursuit par ces mots :

L'indifférence, elle tue à petits coups…

Tu es l'agneau, elle est le loup…

Et plus loin encore :

Un peu de haine, un peu d’amour mais quelque chose…

Cette chanson, ne dépeint-elle pas à vos yeux la triste réalité ? L’indifférence est chaque jour étalée dans les colonnes de nos journaux. Elle est là présente dans les affaires d’enfants martyrs dont personne ne se soucie. Elle est encore là pour ces personnes âgées mortes de froid et de faim au milieu de notre société de communication et de consommation. Là encore pour cette jeune femme qui a accouché en plein hiver sur le trottoir sous les yeux des voisins dissimulés derrière les beaux rideaux de leurs fenêtres.

La misère, la détresse des autres n’ont plus la faculté d’émouvoir notre société trop préoccupée, en général, d'elle-même. On regarde passer une manifestation en faveur d’hommes et de femmes opprimés, en pensant : une de plus ; c’est l’affaire d’un petit groupe ; des extrémistes.

C’était une loi au sein du peuple d’Israël. Il n’y avait pas de pauvres, de déshérités. Même un étranger qui arrivait aux portes de la ville ne devait pas rester seul et passer la nuit dehors : il devait être accueilli. « Vous traiterez l’étranger en séjour parmi vous comme un indigène du milieu de vous ; vous l’aimerez comme vous-même. » (Livre du Lévitique chapitre 19 verset 34). Pas de place pour l’indifférence.

Dans le Nouveau Testament c’est encore d’amour dont il nous est parlé. Jésus a accueilli, guéri une femme qui n’était pas juive. A la place de l’indifférence, Jésus a manifesté une grande compassion pour ceux qui souffraient, qui étaient éprouvés.

Il se peut, cher ami, que vous souffriez aujourd’hui de l’indifférence de votre entourage.

Chacun a ses occupations et ses préoccupations. Personne n’a le temps de s’occuper des autres.

C’est si vrai que lorsqu’on rencontre quelqu’un qui manifeste de l’intérêt à notre égard, notre première réaction est de nous demander ce qu’il désire de nous, et dans quel but il se montre aussi aimable.

Jésus-Christ veut rompre votre solitude, Il désire faire route avec vous. Laissez-Le donc prendre place dans votre cœur, dans votre vie. Matthieu 25.34-46 ; à lire sans modération.