« Pour qu’ils soient un comme nous sommes un » - Jean 17.21-22

L’unité est une aspiration de toutes les cultures et de tous les temps. L’homme rêve de paix et de concorde. Ce rêve de communion vient du fond du cœur de l’homme, de ce point central où Dieu habite chaque cœur d’homme. Dieu a créé l’homme à son image pour que l’homme Lui ressemble. Or, Dieu n’est pas « solitude », Dieu n’est pas « division  », Dieu est un mystère de « communion entre trois qui ne font qu’un ».

L’unité des chrétiens est le germe et l’espérance de l’unité de toute l’humanité. Les chrétiens, comme le « corps du Christ, et membres, chacun pour sa part, de ce corps les uns et les autres » (I Cor. 12.17) doivent s’unir entre eux pour que le monde voie en eux l’espérance et la possibilité de l’unité de toute l’humanité.

Tout déchirement entre des frères déchire d’abord le cœur de Dieu.

Toute division entre des gens faits pour s’entendre est d’abord contraire au projet de Dieu. Et, pour l’Église, c’est un scandale : « Qu’ils soient un afin que le monde croie ». La réputation de Dieu est engagée dans le témoignage d’unité que donne, ou ne donne pas, une « communauté chrétienne ». La désunion des chrétiens, refus de dialogue et de recherche commune, empêchent de reconnaître Dieu. Les « nations ne sauront pas qu’Il est Seigneur » si cet effort d’unité n’est pas fait.

—Jean MA