« Poursuivre la marche »

Régulièrement, surtout aux période de transhumance, les services de sécurité routière, par médias interposés, multiplient les mêmes conseils de prudence à l’intention des automobilistes, vacanciers et autres usagers de la route.

Outre le choix d’un bon itinéraire et celui d’un horaire favorable pour le départ, ces recommandations visent le comportement même des conducteurs. C’est en particulier les excès (de vitesses ou de boisson), et le non-respect du code de la route qui sont dénoncés.

Or, depuis fort longtemps, l’écriture préconise la sobriété et la vigilance. S’adressant aux croyants, elle ne cesse d’insister sur la nécessité d’une bonne conduite en traversant ce monde; car, faut-il le rappeler, le peuple de Dieu est un peuple en marche.

L’apôtre Pierre, qui ne se laisse pas distraire du but de la vie chrétienne, rappelle que nous sommes étrangers et voyageurs ici-bas. Par conséquent, c’est quotidiennement que nous devons nous conduire avec sagesse. Dans sa première lettre, il associe cette exhortation à d’autres éléments de la piété.

Une pensée affermie et une espérance parfaite dans la vérité révélée par Jésus-Christ, l’efficacité dans le témoignage et la disponibilité pour la prière, en ayant pour perspective le retour prochain du Seigneur. Enfin, la ferme résistance contre l’adversaire, séducteur et destructeur.

Poursuivons donc notre marche avec celui qui est un guide expérimenté et un fidèle compagnon, le Christ-Jésus que nous soyons au travail, en congé, ou en retraite, que nous soyons en communauté ou isolé, en bonne santé ou souffrants, demeurons sous sa garde et espérons toujours en lui ! Il nous fera atteindre le but !

—Maurice Jean Charles