A celui qui panique devant la Bible, craignant de ne pas bien comprendre, Jésus donne une clé de lecture, un résumé…à la portée de tous : Tu aimeras le Seigneur de tout ton cœur... Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Quand le missionnaire s’en va annoncer la Parole, dans un pays lointain ou bien tout à coté, il n’emporte pas toute une bibliothèque. Il ne connaît pas la langue de ses hôtes ou ces langages incapables de dire Dieu. Il a au cœur une certitude, comme un bagage de sûreté, ces simples mots qui disent tout : Tu aimeras... Aimer : le mot tant espéré. Aimer et être aimé sont les raisons de vivre !
Aimer, le seul commandement. Cela suffit-il ? Alors c’est tout simple, presque simpliste. Les hommes l’ont pensé et ont greffés des tonnes d’observances, qui deviennent des parasites quand elles ne sont pas animés par l’amour. Simpliste ? Voire... C’est exigeant d’aimer, de se donner sans calcul, de laisser l’autre se servir. Parce qu’il aimait sans mesure Dieu et ses frères humains Jésus est mort sur une croix. Comme lui, combien de missionnaires ont sacrifié leur vie plutôt que de trahir ?
Annoncer l’Évangile aux hommes et femmes de notre temps, c’est simplement leur dire qu’ils sont aimés de Dieu et qu’ils sont eux aussi capables d’aimer Dieu et leurs frères. Cette prédication ne se comprend que par l’exemple. Aimons, et nous serons les missionnaires dont notre siècle a besoin.
—Henri Caro