2 Corinthiens 5.17
Avec une éponge, sur une ardoise, c’est facile. Dans la vie, ce n’est pas pareil. On peut changer ses vêtements, se teindre les cheveux, déménager, s’en aller au loin dans un autre pays...
On ne refait pas sa vie ; on n’efface rien.
Dieu dit à l’homme perdu dans le lieu de tourments : « Souviens-toi » (Luc 16.25).
Non, tout retour en arrière est exclu.
Dieu seul peut effacer l’ardoise, ramener le compteur à zéro, faire du neuf. Si nous lui laissons la liberté, il reconstruira plus beau, là où nous n’aurions réussi qu’un misérable « replâtrage ».
Le laisser faire, cela signifie premièrement que c’est nécessaire.
C’est ensuite lui laisser le champ libre, en lui confessant notre incapacité à nous changer nous-mêmes, en avouant nos fautes, peut-être nos années d’indifférence à son égard, voire de rébellion.
Alors, notre Père céleste donne la possibilité d’un recommencement. Avec lui, toutes choses deviennent nouvelles. L’ardoise est effacée. On est maintenant sur le chemin qui mène au bonheur éternel.
—Moise Lormier