Veillez les uns sur les autres

Les chants étaient beaux, la prédication était bonne, on a salué des connaissances en souriant--et on rentre pourtant à la maison en triste et affligé.

C’est peut-être le cas--ou a déjà été le cas de l’un ou de l’autre--et l’on se demande : Où est la communion chrétienne dans laquelle on se porte et s’aide mutuellement comme nous pouvons lire dans l’épître aux Hébreux ?

« Veillons les uns sur les autres pour nous encourager à l’amour et aux bonnes œuvres. » (Hébreux 10 :24)

Combien de fois reste-t-on après le culte, en prenant peut-être une tasse de café ? On demande à l’autre comment il va, tout en ne s’intéressant pas vraiment à la réponse.

Veiller sur son prochain, l’encourager dans la marche derrière Jésus, et l’accompagner en lui apportant une assistance spirituelle--que de fois cela ne manque-t-il pas dans nos églises !

Je pense que nous vivons a une époque où beaucoup de choses disparaissent et se perdent : les valeurs chrétiennes, la discipline, la fidélité, l’amour, l’assistance mutuelle…

Combien avons-nous besoin là d’un encouragement pour rester honnête dans notre profession !

Et si nous veillons à encourager les autres, au lieu de parler d’eux et de les critiquer ? Un passage du livre de Job m’a interpellé. L’ami de Job, Eliphaz, y dit à son intention : « Voici, tu as souvent enseigné les autres, tu as fortifié les mains languissantes. Tes paroles ont relevé ceux qui chancelaient, et tu as affermi les genoux qui pliaient » (Job 4 :3-4)

Mais quand Job eut besoin d’un encouragement, sa femme et ses trois amis faillirent a leur tâche.

Je veux apprendre de Job à fortifier aussi les mains trop fatiguées, à relever ceux qui chancellent, et à leur donner du courage quand la force manque.

Certaines des choses changeront peut-être dans l’église, si des chrétiens commencent à encourager d’autres à devenir de meilleurs chrétiens--aussi précisément dans les difficultés.

—P. Findeisen