Le temps passe.  L'année avance rapidement vers sa fin.  En sommes-nous au même point?   Avons-nous fait un seul pas vers Celui qui a envoyé son Fils unique ?  Le monde, quant à lui, semble ne pas progresser.  Il est encore rempli de haine et de mensonge; il veut être libre, ou proclame sa liberté, mais il se rend esclave car « Quiconque se livre au péché est esclave du péché » dit le Christ.   Et nous, sommes-nous esclaves du monde ?   Pauvres esclaves!  On fera encore miroiter devant leurs regards des illusions de liberté, d'amour, de sécurité, de paix...  Pauvres esclaves qui continueront à marcher vers un mirage.  Au moment où ils croiront l'avoir atteint, ils tomberont morts.  Morts de soif...   Pourtant, Jésus dit : « Que celui qui a soif vienne à moi et qu'il boive. »   Ils tomberont sous le poids de leurs trop nombreux fardeaux et, pourtant, Jésus dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. »   Peut-être dirons-nous : « Mon fardeau est trop lourd. »  Est-il plus lourd que la croix ?   Plus terrible que Golgotha ?   Pourtant, Jésus dit : ...« et vous trouverez du repos pour vos âmes. »   Mais justement, voilà le problème !  Est-ce que je crois vraiment que Dieu m'a donné une âme ?  En tout cas, si nous croyons aux réalités spirituelles qui nous sont révélées dans les Ecritures, souvenons-nous que « celui qui croit être debout ne prenne garde de tomber.» (I Cor. 10:12).   La vie de chrétien, ce n'est pas de simplement dire : Seigneur!  Seigneur!  Car celui qui entrera dans le royaume des cieux est « celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. » (Matthieu 7 :21).  Le bonheur est pour ceux qui sont miséricordieux, pour ceux qui ont le coeur pur, pour ceux qui procurent la paix (Matthieu 51 :1 sv.).   Pour nous chrétiens, les occasions d'être miséricordieux, d'avoir le coeur pur, de procurer la paix ne manquent pas.   Regardons autour de nous!  Un travail immense nous attend.  Que le Seigneur nous donne la force de faire face avec foi et réalisme aux souffrances de nos frères les hommes.

Y. Opsitch

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