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Clé du Bonheur

Leçon Numéro Onze

J’adore mon Dieu

Un père et son jeune fils quittaient une salle de cinéma où ils avaient vu un film sur les luttes et les triomphes des chrétiens au premier siècle. Le garçon regarda son père et fit la remarque suivant, “Dis, papa, c’était passionnant d’être chrétien à cette époque-là, n’est-ce-pas? ” La réaction du jeune homme témoigne d’une lacune dans le travail des responsables de l’Église au vingtième siècle, prédicateurs, enseignants et anciens. “C’était passionnant d’être un chrétien à cette époque-là.” Nous n’avons pas réussi à communiquer dans notre enseignement et nos exemples l’aspect passionnant et électrisant qui fait partie du christianisme!

Une des expériences les plus émouvantes pour tout chrétiens devrait être l’adoration… alors qu’il entre dans la présence spirituelle de Dieu. Nos services du culte devraient attiser les flammes de la dévotion en nous, et nous laisser enflammés d’un zèle selon Dieu. Plusieurs sont comme Pompée, le général romain, qui, après avoir capturé Jérusalem en 63 avant Jésus-Christ, entra dans le Temple et pénétra au-delà du voile du Saint des Saints. Il savait que c’était là que Dieu avait promis Sa présence, et il s’attendait à y trouver au moins une image. Mais il en ressortit en disant, “Je n’ai rien vu, je n’ai rien vu.” Combien souvent entre-t-on en présence de Dieu, sans discernement spirituel, souvent pour de mauvaises raisons, puis on s’en va en disant, “Je n’ai riens senti; je n’ai rien senti. ” Cette étude, “J’adore mon Dieu” a pour but de rendre votre adoration plus vivante et votre religion plus épanouissante en tournant vos yeux vers “Christ crucifié”

La croix fournit le MOTIF, l’ATTITUDE et le SENS de l’adoration chrétienne selon le Nouveau Testament.

Le motif de l’Adoration Chrétienne Provient de le Croix

Le motif de l’adoration chrétienne provient de la croix en ce qu’elle pousse l’homme à vouloir exprimer son amour pour Dieu. L’essence d’une véritable adoration est trouvée dans ces mots tirés des Psaumes:

«Mon cœur dit de ta part: cherchez ma face! Je cherche ta face, ô Éternel » (Psaumes 27: 8).

L’adoration est la réponse de l’homme à l’appel de Dieu…et nulle part ailleurs cet appel n’est plus distinctement entendu que dans la croix. Quand un homme regarde la croix et voit ce que Dieu a fait pour lui, la réponse naturelle est celle de l’apôtre Paul:

« …à Dieu, seul sage, la gloire, par Jésus-Christ, aux siècles ! Amen ! (Romains 16: 27)

Pour un disciple ainsi motivé, l’adoration ne sera pas qu’une formalité, un devoir à accomplir. Ce sera un moment très spécial, une communication personnelle avec Dieu qui a tout fait pour lui! Cela va sans dire qu’un cœur ainsi motivé saisira chaque occasion pour adorer et louer Dieu.

L’Attitude de l’Adoration Chrétienne Provient de la Croix

L’attitude qui caractérise l’adorateur chrétien provient de la croix car elle fixe ses yeux sur le sacrifice triomphal du Christ. Nous montrons du respect pour les institutions humaines; combien plus devons-nous en montrer pour notre Seigneur! Quand on aura appris à adorer avec le cœur fixé sur Dieu et les yeux fixés sur la croix, alors toutes les distractions disparaîtront.

Il y a plusieurs année, dans un pays où tout rassemblement était interdit, un groupe de chrétiens se réunissait en secret pour adorer Dieu. Soudainement, une nuit fatidique, la porte s’ouvrit brusquement et la police secrète entra. “Prenez les noms de ces gens.” Commanda le chef et on inscrivit sur une liste tous les noms, trente en tout. Puis un vieil homme parla, “Ah, il y a un nom que vous n’avez pas.” Etonné, le chef les compta encore…il arriva à trente. “Et qui d’autre est ici, quel est le nom que nous n’avons pas ?” demanda-t-il “Le Seigneur Jésus-Christ”, dit le vieil homme, “Il est ici.”

Jésus a dit en Matthieu 18: 20: « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. »

À la pensée que Christ est au milieu de nous, avec Son front lacéré par les épines et Ses mains transpercées par les clous, ne devrait-on pas ressentir la plus grande révérence dans nos cœurs et dans nos actions? L’Adoration Chrétienne trouve Sa Signification dans la Croix

La croix donne le sens à notre adoration, à cause de son rapport direct avec chaque élément du culte. Dans l’ancienne écriture chinoise, chaque caractère était construit autour d’une forme de base, une croix. Dans l’adoration chrétienne, la croix du Christ donne le sens et la substance à chaque expression de l’adoration chrétienne.

Le Souvenir de la Croix:

Le Repas du Seigneur

En Actes 20: 7, nous lisons qu’après avoir attendu sept jours:

«Le premier jour de la semaine, nous étions assemblés pour rompre le pain. Paul […] s’entretenait avec les assistants… »

Par ce passage, nous apprenons que les disciples avient un moment régulier pour se rencontrer, le premier jour de la semaine, et que la raison principale de se rassembler était de « rompre le pain », manger le Repas du Seigneur. En 1 Corinthiens 11, alors que Paul discute du Repas du Seigneur, il dit: « Ainsi, mes frères, lorsque vous vous réunissez pour le repas, attendez-vous les uns les autres. »

Le but premier de la réunion n’était pas “pour entendre la prédiction”, mais “pour rompe le pain (manger le Repas du Seigneur)”! Pour restaurer le culte du Nouveau Testament, il faut donner au Repas du Seigneur sa place centrale dans le culte!

On n’est pas surpris de voir le Repas du Seigneur occuper la place centrale dans le culte quand nous connaissons sa raison d’être: le souvenir de la croix.

L’apôtre Paul a dit:

« Car moi, j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai transmis. Le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain et, après avoir rendu grâces, le rompit et dit: Ceci est mon corps, qui est pour vous; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé il prit la coupe et dit: Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang; faites ceci en mémoire de moi, toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne.

C’est pourquoi, celui qui mangera le pain et boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et la sang du Seigneur. Que chacun donc s’examine soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe; car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur, mange et boit un jugement contre lui-même.

C’est pour cela qu’il y a parmi vous beaucoup de malades et d’infirmes, et qu’un assez grand nombre sont décédés. » (1 Corinthiens 11: 23-30).

Les éléments choisis par le Seigneur sont simples: du pain sans levain, représentant Son corps, et le fruit de la vigne, représentant Son sang. Quelle richesse de signification, n’est-ce-pas?

D’après ce que l’apôtre Paul dit dans le passage que nous venons de lire, quand nous mangeons le repas comme il se doit, nos pensée s’orientent en trois sens:

Ver le passé: la croix qui est au centre de tout. Alors que nous partageons ce saint repas, nos pensées sont ramenées vers cette nuit affreuse à Gethsémané, à la foule cruelle, au matin suivant alors que Jésus se tint devant Pilate et Hérode, aux clous qui ont transpercé ses mains et ses pieds, à la lance qui a percé son côté, et au sang qui fut versé pour vous et moi.

Tout comme un être cher qui part pour un long voyage, ou qui quitte définitivement la terre, laisse à ses bien-aimés un cadeau qui, comme un trésor, assure que l’on se rappelle de lui; de même Jésus, la veille de Sa mort, s’est assuré que Ses disciples auraient le Saint Repas à observer en souvenir de Lui. Le Repas du Seigneur devient donc de plus en plus précieux pour nous, de jour en jour, à mesure que nous nous rapprochons du Seigneur!

Vers l’intérieur de soi, alors que chacun s’examine en discernant le corps du Seigneur, pour voir si sa vie est centrée sur le Christ crucifié. « Que chacun donc s’examine soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ;car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur mange et boit un jugement contre lui-même, » Le corps du Seigneur n’est pas seulement ce corps meurtri qui fut cloué à la croix, mais aussi son Église, la communauté des sauvés dont vous faites partie. L’examen se porte donc sur votre relation avec le

Seigneur et avec l’assemblée de Son Église auquelle vous appartenez.

Vers le futur, vers le moment où Il reviendra. Alors que Jésus montait sur un nuage, des anges sont apparus en disant: « Ce Jésus […] reviendra de la même manière. » (Actes 1: 11) Jésus avait promis à ses disciples « Donc, si je m’en vais et vous prépare un place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi. » (Jean 14: 3) Le retour du Christ pour emporter les sauvés au ciel avec Lui pour le bonheur éternel était l’espérance des premiers chrétiens et était constamment dans leurs pensées comme elle devrait l’être aussi pour nous!

La Proclamation de la Croix:

Prédication ou Étude Biblique

Le Repas du Seigneur est au centre du culte du Jour du Seigneur, mais il y a, bien sûr, d’autres expressions d’adoration. Retournons à Actes 20: 7, et lisons:

« Le premier jour de la semaine, nous étions assemblés pour rompre le pain. Paul, qui devait partir le lendemain, s’entretenait avec les assistants, et il prolongea son discours jusqu’à minuit. »

L’occasion servait donc aussi à la prédication et à l’étude biblique.

Le thème développé par Paul à cette occasion n’est pas rapporté, mais cela ne prend pas une grosse dose d’imagination pour deviner ce que pouvait en être un des points principaux. Écoutez ces déclarations de sa plume:

« …la parole de la croix […] est puissance de Dieu. » ( 1 Corinthiens 1: 18)

« Car je n’ai pas jugé bon de savoir autre chose parmi vous, sinon Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. » (1 Corinthiens 2: 2)

« Nous ne nous prêchons nous-mêmes ; c’est le Christ-Jésus… » (2 Corinthiens 4: 5)

« …je ne me glorifierai de rien d’autre que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. » (Galates 6: 14).

Ainsi par la prédication et l’étude biblique nous proclamons la Croix.

C’est dans la mort du Christ que nous trouvons l’Évangile, “la bonne nouvelle”, et sans l’Évangile notre prédication est vaine. Bernard, un grand orateur en son temps, a raconté comment un premier dimanche il avait prêché ses idées et comment tous les savants étaient venus le louanger. Puis, le dimanche suivant, il avait prêché Christ crucifié, comment tous les pêcheurs étaient venus le remercier!

Prêcher Jésus-Christ crucifié, bien sûr, n’empêche pas de traiter d’une variété de thèmes, comme le font les écrits de Paul. Cela veut dire que dans le traitement de tous les sujets, la prédication reflétera la réalité de la croix, autrement elle n’aura pas la puissance de changer les vies. Un grand prédicateur de la dernière génération, fut une fois critiqué parce que certains prétendaient que dans ses sermons, il disait toujours la même chose, et qu’il n’avait rien de véritablement neuf à offrir. Il révéla le secret de son succès quand il dit, “Cette accusation est assez vraie, et la raison en est que peu importe où je prend mon texte dans la Bible, c’est un principe et une habitude chez moi de relier ce texte aussi vite que possible à Jésus-Christ.”

À mesure que la prédication et l’enseignement de la parole de Dieu nous conduisent vers une plus grande appréciation de ce que Dieu a fait pour nous, cette partie de notre expérience chrétienne fera de nous des adorateurs plutôt que de simples auditeurs.

La Croix en Action: La Prière

La prière est une partie essentielle du culte chrétien. Par le Repas, nous communions avec le Seigneur, mais c’est par la prière que nous parlons à notre Père céleste.

Une des grâces des plus glorieuses procurées par le Christ crucifié est celle qui permet maintenant à chaque homme de communiquer ses demandes directement à Dieu. Dans l’Ancien Testament, il y avait les prêtres (la prêtrise) d’un côté et le peuple (les laïcs) de l’autre. Le peuple ne pouvait atteindre Dieu qu’indirectement par les actions des prêtres. C’était les prêtres qui offraient les sacrifices pour le peuple, les prêtres qui brûlaient qui brûlaient l’encens sur l’autel d’or devant le Saint des Saints, les prêtres qui mangeaient le pain de proposition. Mais par la mort de Jésus, les hommes pêcheurs furent réconcilies avec Dieu (Éphésiens 2: 16) et restaurés dans leur rapport initial avec Dieu! Au moment même de la mort de Jésus, le voile permettant l’entrée du Saint des Saints fut déchiré, pour ne jamais être replacé, laissant libre l’accès à la présence de Dieu. Et Pierre écrivant aux chrétiens de partout disait:

« …comme des pierres vivantes, édifiez-vous pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, en vue d’offrir des victimes spirituelles, agréables à Dieu par Jésus-Christ. » (1 Pierre 2: 5)

Par la croix, chaque chrétien est donc lui-même prêtre et peut s’adresser directement à Dieu dans la prière! Il n’y a plus lieu de parler de clergé (prêtrise) et de laïcs, car tout chrétien est aussi prêtre. Nous trouvons donc, par la prière, la croix en action.

Non pas seulement la croix (la Mort, l’Ensevelissement et la Résurrection du Christ) a-t-elle rendu nos prières possibles; mais elle les a rendues puissantes. Quarante jours après son triomphe, le Seigneur ressuscité retourna près de Son Père et s’assit à sa droite, pour y intercéder pour nous. C’est grâce à cette action puissante de médiation du Seigneur, que nos prières peuvent atteindre Dieu. Paul a dit:

« Quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant grâces par lui à Dieu le Père. (Colossiens 3: 17)

La croix de Christ nous donne la confiance nécessaire pour nous approcher de Dieu. En Ephésiens 3: 11, 12, nous lisons:

« …selon le dessein éternel qu’il a réalisé par le Christ-Jésus notre Seigneur, en qui nous avons, par la foi en lui, la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance. » Et aussi 1 Timothée 2: 5

« Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ-Jésus homme. »

Jésus lui-même a accepte de devenir un homme, et puisqu’Il a souffert comme un homme, Il peut comprendre et apprécier mes problèmes et les porter auprès de Dieu.

« Car du fait qu’il a souffert lui-même quand il fut tenté, il peut secourir ceux qui sont tentés. […] Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur incapable de compatir à nos faiblesses; mais il a été tenté comme nous à tous égards, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâces, en vue d’un secours opportun. » (Hébreux 2: 18; 4: 15, 16)

Vous êtes-vous jamais senti trahi par un ami en qui vous aviez confiance? Jésus fut cloué à la croix à cause de la trahison d’un de ses disciples.

Savez-vous ce que cela veut dire que d’être privé des nécessités absolues de la vie? Jésus le sait car sa souffrance sur la croix était telle qu’il cria, “J’ai soif ”.

Avez-vous jamais été laissé seul, abandonné? Sur la croix, Jésus fut abandonne de tous.

Avez-vous connu le sentiment qui vient de l’éloignement de vos parents, vos proches, votre Dieu? Jésus a crié, « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? »

Peu importe la coupe amère que la vie peut vous apporter, Jésus y a goûtée le premier! Nous tirons vraiment partie de la croix dans la prière.

La Croix Louangée: Le Chant

Une des expressions les plus naturelles de ce que l’on ressent dans le cœur est le chant. À cause de cela, les chants sont une des plus grandes forces motivantes que nous connaissions. Vu sa grande force motivante, nous ne sommes pas surpris du rôle que Dieu donne au chant dans le vrai culte.

Dans les chants de l’Église, la croix apparaît au premier plan. Sans la croix, il ne peut y avoir de vrai bonheur. Jacques a dit: « Quelqu’un est-il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques. » (Jacques 5 :13).

Sans la croix, il n’y a pas de message. Paul a dit : «… instruisez-vous et avertissez-vous réciproquement, en toute sagesse, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels ;» (Colossiens 3:16).

Dans le chant, nous trouvons la croix louangée. Pensez à de grands cantiques comme celui-ci: À ta croix, Jésus, Retiens mon âme captive D’ici coule pour les tiens, Un fleuve d’eau vive. A la croix, mon pauvre cœur A trouvé la grâce, Là j’ai vu que mon Sauveur Avait pris ma place. Sous la croix je resterai, Pour vivre à son ombre, Tous les jours j’y trouverai Des grâces sans nombre. Tout près de la croix, j’attends Que mon Sauveur vienne, Et je m’en irai content, La main dans la sienne. Refrain: De la Croix, de la croix, Je me glorifie, Jusqu’au jour où, devant moi, S’ouvrira la vie. Si nous chantons ces chants “avec l’esprit et avec l’intelligence”, quelle différence cela fera dans nos vies!

Chanter des louanges, comme un acte d’adoration pendant notre vie terrestre, revêt une signification encore plus grande quand on réalise que, dans l’au-delà, nous continuerons à chanter des louanges à Dieu pendant l’éternité. Nous n’aurons plus besoin du Repas du Seigneur pour nous souvenir du Christ car nous serons auprès de Lui. Plus besoin de l’étude biblique car nous recevrons une connaissance totale des lèvres de Dieu. Nous pourrons parler directement à Dieu sans l’avenue médiatrice de la prière. Et notre don à ce moment-là considéra en service pour et auprès de Lui. Mais nous continuerons à chanter. Au livre de l’Apocalypse, avec les yeux de l’esprit, voyez la scène du trône et au milieu du trône «un agneau immolé » et les anges et les sauvés chantant un “chant nouveau” :

« Tu es digne […] car tu as été immolé et tu as racheté pour Dieu, par ton sang, des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple et de toute nation. […] Je regardai et j’entendis la voix de beaucoup d’anges autour de trône, des êtres vivants et des anciens, et leur nombre était des myriades de myriades et des milliers de milliers. Ils disaient d’une voix forte: L’Agneau qui a été immolé est digne de recevoir puissance, richesse, sagesse, force, honneur, gloire et louange. Et toutes les créatures dans le ciel, sur la terre, sous la terre et sur la mer, et tout ce qui s’y trouve, je les entendis qui disaient : À celui qui est assis sur le trône de l’Agneau, la louange, l’honneur, la gloire et le pouvoir aux siècles des siècles ! » (Apocalypse 5: 9-13)

La Croix Reflétée :

La Collecte

Parmi les cinq expressions de l’adoration dans le Nouveau Testament, trois peuvent être exprimées en tout temps, mais deux d’entre elles sont mentionnées seulement en rapport avec le premier jour de la semaine. Ce sont le Repas du Seigneur et la collecte.

« Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu’il pourra selon ses moyens. » (1 Corinthiens 16: 2)

Il y a plusieurs raisons pour donner selon nos moyens, mais la plus importante est mentionnée en 2 Corinthiens 8: 8, 9. Paul leur dit là d’abonder dans la grâce de la libéralité, puis il ajoute:

« Je ne dis pas cela pour donner un ordre, mais pour éprouver, par l’empressement des autres, la sincérité de votre amour. Car vous connaissez la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ qui pour vous s’est fait pauvre de riche qu’il était, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis. » (versets 8, 9).

Ici, Paul nous dit de ne pas comparer ce que nous donnons avec ce que donnent les autres et de ne pas nous dire, “Je suis bon car je donne autant que lui”. Nous devons donner plutôt pour prouver la sincérité de notre amour et placer notre don à côté du don de Jésus-Christ! Ainsi notre don sera un reflet de la croix.

Quand un homme contemple pleinement la croix, il ne peut s’empêcher de désirer faire quelque chose en retour pour Celui qui a tant fait pour lui. À côté de Lui, on ne peut donner que très peu, mais ce que nous pouvons faire c’est donner libéralement et généreusement afin que l’œuvre pour laquelle Il est mort se perpétue! On rapporte qu’une dame d’une certaine organisation religieuse avait écrit à un grand homme déclarent que son assemblée avait de grandes difficultés financières. Ils avaient tout essayé: bingos, bazars, des soupers payants, etc. Et maintenant elle écrivait, “Seriez-vous assez bon, Monsieur, de nous suggérer quelque nouveau moyen pour préserver notre assemblée de la dissolution ? Il a répliqué, “Essayez de pratiquer la religion de Jésus-Christ qui s’est donné Lui-même pour nous.” Car si nous sommes pleinement convertis à Christ, l’Église n’aura aucune difficulté financière et elle n’aura jamais besoin d’autres sources de revenus que la collecte libre des chrétiens fidèles le premier jour de la semaine.

Est-ce-que la comparaison entre ce que nous donnons et ce que le Christ nous a donné prouve la sincérité de notre amour? On raconte l’histoire d’un prédicateur qui, un dimanche, a circulé parmi les fidèles alors qu’ils donnaient à la collecte. Quand il voyait un chrétien, qui avait les moyens de donner beaucoup, mettre un petit montant dans le panier, il le ramassait dans la main, le regardait, secouait le tête puis le remettait dans la panier. Pas besoin de dire, bien sûr, que plusieurs étaient surpris et certains autres cachaient mal leur colère alors que ce manège continuait. Finalement, le service de la collecte fini, le prédicateur prit la parole et dit, “Plusieurs d’entre vous sont sans doute embarrassés, honteux et même fâchés parce que j’ai vu combien peu ils donnaient au Seigneur. Dites-vous bien, je ne suis qu’un simple homme qui, comme intrus, n’ai vu qu’une seule fois combien vous avez donné. Mais Jésus-Christ, le Fils de Dieu qui sait tout, est ici parmi nous et Il voit chaque dimanche combien vous donnez!” Posez-vous la question, lorsque Jésus voit votre contribution, semaine après semaine et qu’Il la place à côté du Sacrifice qu’Il a fait, combien d’amour, pensez-vous, est manifesté? Votre contribution reflète-t-elle vraiment la croix ?

CONCLUSION

L’adoration ne se limite pas à un rituel formel. Vous vous devez d’être présents chaque fois que l’Église s’assemble (Hébreux 10: 25), mais en plus, vous avez besoin de constamment consolider votre lien avec Celui qui vous aime tant, en lisant Sa parole, en méditant sur Ses vérités et en priant. N’importe quand et n’importe où l’adoration de Dieu peut être une expérience magnifique!

L’idée que nous voulons communiquer dans cette leçon est simple: Peu importe où vous pouvez vous trouver, assurez-vous que votre cœur est orienté vers la croix du Christ, si vous le faites, vous vous serez assurés la vie la plus intéressante qui puisse être vécue



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