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Clé du Bonheur

Leçon Numéro Quatorze

Le Travail de Mon Amour

Paul, l’Apôtre était très ému à la pensée de ce qu’il allait dire aux frères et sœurs de la ville de Thessalonique. Timothée venait d’arriver de la Macédoine, lui apportant de leurs nouvelles. Le jeune prédicateur était assis, la plume posée sur le parchemin, prêt à écrire ce que Paul lui dicterait. Paul s’éclaircit la gorge et commença:

« Paul, Silvain et Timothée, à l’Eglise des Thessaloniciens […] Que la grâce et la paix vous soient données. (1 Thessaloniciens 1: 1).

Paul, à ce moment, s’arrêta et pensa aux persécutions que les frères de Thessalonique auraient encore à affronter et aux problèmes qu’ils devraient surmonter. “Mais qu’ils seront capables de surmonter” pensa-t-il, “parce qu’ils ont ce qu’il faut!”

L’Apôtre continua: « Nous rendons continuellement grâces à Dieu pour vous tous et faisons mention de vous dans nos prières. Nous nous souvenons sans cesse, devant Dieu notre Père, de l’œuvre de votre foi, du travail de votre amour, et de la fermeté de votre espérance en notre Seigneur Jésus-Christ. » (1 Thessaloniciens 1: 2,3)

Pour l’instant nous allons laisser Paul à son travail de terminer cette première de toutes ses épîtres du Nouveau Testament. Nous voulons prendre le temps d’approfondir une phrase en particulier qui est pleine de sens: « Nous nous souvenons sans cesse […] du travail de votre amour.

LE BESOIN DES “ŒUVRES FAITES PAR AMOUR”

N’aimez-vous pas la consonance de cette phrase: “Le travail de votre amour” ? Quand on pense à un travail de l’amour, on voit quelqu’un qui travaille avec un sourire aux lèvres et une chanson au cœur. On voit des gens remplir de grandes tâches (ainsi que des insignifiantes) parce qu’ils aiment les faire. On voit le travail accompli avec un soin particulier…au meilleur des capacités des personnes…sans tenir compte du temps exige! Et on est aussi porté à nous rappeler combien souvent notre travail pour le Seigneur est accompli dans une attitude qui est tout à fait le contraire!

On entend beaucoup de sermons sur le devoir et la responsabilité, et ils sont absolument nécessaires car il faut commencer quelque part. Mais, oh! Comme on manque l’essentiel quand on s’arrête au niveau du devoir, sans que chaque chrétien développe dans son cœur la motivation de l’amour. Qu’en est-il du travail accompli par devoir ? La plupart des gens ne s’impliquent pas dans le travail ou s’ils travaillent, ils le font en maugréant; il faut constamment les pousser au travail; ils abandonnent à la plus petite provocation.

Mais que serait alors le résultat si chacune de nos tâches dans l’Église était un travail de notre amour! Quelle différence cela ferait!

TROIS ILLUSTRATION

Pour montrer la différence entre ce qui est accompli par devoir et ce qui est fait par amour, voici trois exemples, dont deux dans le domaine de l’activité physique et la dernière dans le travail du Seigneur.

Le patient poussa un gémissement et l’infirmière, dans son uniforme blanc, détourna son regard de la fenêtre vers le visage de son malade. Machina lement, la jeune femme vérifia son pouls et son teint. Puis satisfaite, son regard retourna à la fenêtre et elle retomba dans les pensées propre à la jeunesse. De temps à autre, elle jeta un regard sur le réveil sur la table de nuit et soupira. Les minutes semblent s’étirer. Elle avait un rendez-vous spécial ce soir et l’attente était pénible. Une ou deux fois, elle se regards dans le miroir, replaça ses cheveux. Elle voulait paraître à son mieux ce soir! Enfin…le temps passa et sa remplaçante entra dans la chambre. Elle donna en vitesse les informations nécessaires, puis, avec à peine un regard vers l’homme endormi, elle se dépêcha de quitter la chambre.

Au fil des années la jeune infirmière se marie, a son propre foyer et met au monde un petit garçon. Son petit garçon tombe malade et maintenant c’est pour lui qu’elle deviens l’infirmière.

Essayant de toutes ses forces de se calmer, de ralentir les battements de son cœur, elle regarde le visage fiévreux du petit. Elle pense, pour la centième fois, “Si quelque chose arrive à cet enfant, je ne sais pas ce que je fera!” Dans son sommeil, il gémit maintenant et elle essuie son front avec un linge humide et frais, elle arrange encore son oreiller. Son mari entre dans la chambre, “Pourquoi ne vas-tu pas dormir un peu,” dit-il d’une voix endormie, “et je le violerai. Tu vas t’épuiser à ce rythme, Il est plus de deux heures.” Elle est surprise d’entendre l’heure, mais elle dit, “Non, tu dois aller travailler tout à l’heure; cela ira, d’autant plus que je ne pourrais pas dormir de toute façon.” Aussitôt son mari parti, elle s’agenouille près du lit pour prier.

On a vu la même femme dans deux situation où elle a accomplie le même devoir fondamental, celui de l’infirmière: Mais quelle différence! Et qu’est-ce qui fait cette différence? Dans la première, la tâche était accomplie avec efficacité et celer ite, mais se terminait là. Dans la deuxième c’était un travail de l’amour.

Voici un autre exemple:

L’annonce du temps supplémentaire pour tous les employée du supermarché fut accueille par des murmures de mécontentement. Et personne ne grommela plus que le plus jeune employé, messager livreur, qui avait projette de passer la soirée à réparer son vélomoteur. C’est la figure longue qu’il remplissait les tablettes. “Je devrais demissioner”, pensait-il, “c’est ce que je devrais faire”. Puis il y réfléchit à nouveau, “Mais mon vélomoteur n’est pas payé…”, il continua en maugréant.

Quelques années plus tard ce même garçon regarda la petite épicerie avec fierté. Tout semblait neuf. Ce n’était pas grand, mais elle appartenait à son père, la réalisation du rêve d’une vie. Il fut interrompu dans ses pensées, “Je regrette, fiston”, disait son père, “mais il semble que nous aurons à travailler un peu tard ce soir pour être prêts à la grosse journée de demain”. Et il se mit à chantonner en retournant à son travail.

Encore deux situations similaires, la même personne en cause, mais un monde de différence! Et qu’est-ce qui fait a différence? Vous le savez… La première était une tâche accomplie pour le salaire; la deuxième tâche était accomplie “pour un être aimé, un travail de l’amour.”

Voyons une autre illustration.

Aussitôt que la nouvelle monitrice de la classe biblique rentra chez elle, elle se pressa de prendre une aspirine. Encore une fois, sa classe avait été un désastre. Elle savait qu’elle n’aurait jamais du accepter cette classe, mais il fallait que quelqu’un la prenne et il n’y avait personne d’autre. Cependant, le problème tenait de ce qu’elle n’avait pas le temps de se préparer suffisamment pour sa classe; quand même avec sa ligue de quilles, son club de bridge, les guides et toutes ses autres activités, il ne lui restait plus de temps. Elle essaya, pourtant, de réviser sa leçon samedi soir et elle essayait toujours de trouver un dépanneur ouvert tôt le dimanche matin pour se procurer les articles nécessaires pour illustrer sa leçon, même si cela la mettait un peu en retard. Mais ces petits monstres n’écoutaient tout simplement pas quand elle leur lisait l’histoire dans le manuel du moniteur. Un désastre total, voila ce que c’était. Alors qu’elle avalait la deuxième aspirine, elle pensa, “J’espère que cela ne nuira pas à mes quilles!”

Cela demandera, peut-être, beaucoup d’imagination, mais voyons une autre scène, plusieurs années plus tard, après avoir acquis de la maturité, une formation et une nouvelle perception des choses.

Elle ne pouvait pas s’empêcher de sourire en pensant à la réponse que le petit Charles lui avait donnée à la classe du dimanche. Quand elle lui avait demande ce qui n’allait pas avec sa mère, il avait répondu, “Je crois qu’elle a des pierres dans son vestibule arrière.” Elle avait une classe magnifique cette année et cela lui plaisait beaucoup! Oh! Ils avaient été un peu bruyant et tapageur au debut, mais la patience et l’amour les avaient assagis. Cela prenait encore beaucoup de travail pour motiver leurs jeunes esprits, mais cela en valait la peine. Certains membres de ses Clubs pensaient qu’elle était folle quand elle avait annoncé sa démission. “Mais ils comprendraient,” se disait-elle, “si jamais un de ces enfants venait et mettait ses bras autour de leur cou en disant, ‘bonjour’.” Maintenant, elle jette un œil à l’horloge et décide qu’il lui reste un peu de temps avant l’arrivée de son mari. Elle prend son matériel sur la tablette où elle le range et profite de ces quelques minutes pour étudier. Elle reste assise là quelques moments sans ouvrir ses livres, elle ferme ses yeux et sa bouche forme ces mots: “Aide-moi à être une bonne monitrice. Aide-moi à être à la hauteur de ma tâche!”

La différence c’est du noir au blanc. Qu’est-ce qui fait cette différence? La première scène démontre une tâche accomplie avec un vague sens du devoir; la deuxième montre une tâche acceptée avec intérêt et accomplie joyeusement… un travail de l’amour.

DIEU VEUT DES “ŒUVRES D’AMOUR”

S’il y a quelque chose sur laquelle la Parole de Dieu insiste, c’est ceci: Dieu veut que nos actions soient motives par l’amour.

Même dans l’Ancien Testament, Dieu a dit qu’il serait miséricordieux pour… « …ceux qui m’aiment et gardent mes commandements. » (Deutéronome 5: 10).

En Jean 14:15, Jésus fait ressortir cette motivation à l’obessiance : « Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. »

Et en Galates 5:6, Paul fait cette déclaration fondamentale: « Car, en Jésus-Christ, ce qui a de la valeur, ce n’est ni la circoncision ni l’incirconcision, mais la foi qui est PAR L’AMOUR. »

Pourquoi Dieu veut-il que nos œuvres soient des œuvres d’amour? Voici quelques-unes des raisons:

  1. Si nos œuvres sont des œuvres d’amour, elles feront plus de bien. Un verre d’eau offert avec un sourire et bonne humeur est plus valable que deux dindes “rôties avec hargne”.
  2. Si nos œuvres sont des œuvres d’amour, nous ferons davantage. Ceux qui vivaient sous la dispensation de l’Ancien Testament étaient des serviteurs; nous, nous sommes des fils. Et un fils qui aime son père ne poinçonne pas son temps à l’horloge. Il se dépense et le fait avec plaisir.
  3. Si nos oeuvres sont des oeuvres d’amour, nous les ferons mieux. L’amour ne se contente pas de l’essentiel! L’amour n’envoie pas la poussière sous les tapis. L’amour fait le “bout de chemin de plus”.
  4. Si nos oeuvres sont des oeuvres d’amour, elles nous donnent satisfaction et bonheur. Ce qui nous fatigue surtout est notre attitude et non pas l’effort que nous mettons pour accomplir une oeuvre. En agissant à l’encontre de sa volonté une personne ou si tel est le plus grand désir de son coeur, elle peut se donner aux oeuvres les plus exténuantes et être plus détendue quand elle termine qu’avant d’avoir commencé. En parlant des sept années pendant lesquelles Jacob a servi pour gagner Rachel, la Bible dit: « Elles furent à ses yeux comme quelques jours, parce qu’il l’aimait. » (Genèse 29: 20)
  5. Si nos oeuvres sont des oeuvres d’amour, elles plairont davantage à Dieu. Je n’oserais par parler à ce sujet sans mentionner 1 Corinthiens 13: 1-3.

« Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas l’amour, je suis du bronze qui résonne ou une cymbale qui retentit. Et quand j’aurais le don de prophétie, la science de tous les mystères et toute la connaissance, quand j’aurais même toute la foi jusqu’a sois rien. Et quand je distribuerais tous mes biens pour la nourriture des pauvres, quand je livrerais même mon corps pour être brûle, si je n’ai pas l’amour, cela ne sert de rien. »

COMMENT FAIRE DE TOUT CE QUE JE FAIS, UN TRAVAIL D’AMOUR ?

Voici la question brûlante, comment pouvez-vous faire de tout ce que vous faites, le travail de votre amour?

Vous ne pouvez forcer une personne à aimer en l’adossant au mur et en lui criant, “Aime! Aime! aime!”

L’amour doit être conçu dans l’esprit et cultive dans le coeur; il doit grandir et se développer en soi. Dire à quelqu’un comment faire naître et épanouir l’amour dans sa propre vie c’est comme essayer de dire à quelqu’un comment monter une bicyclette. C’est une chose que de montrer comment le faire, mais c’en est une autre que d’essayer de dire à quelqu’un comment le faire.

Il y a quand même des suggestions qui peuvent aider cependant: 1) Commencez par travailler au meilleur de vos connaissance, comme si c’était par amour. Le travail est quelque chose qu’on peut apprendre à aimer, exactement comme on apprend à aimer diverses choses. Dire que l’on ne devrait pas commencer à travailler tant qu’on a pas appris à aimer, c’est se placer dans un cercle vicieux. Un grand homme a conseille: “Ne perdez pas de temps a savoir si vous aimez votre voisin; agissez comme si vous l’aimez. Aussitôt que vous le ferez, vous découvrirez, un grand secret, en agissant comme si vous aimez quelqu’un, vous en arrivez à l’aimer.”

Ainsi, commencez votre travail comme si vous le faisiez par amour et vos efforts deviendront des oeuvres d’amour.
2) Lorsque vous travaillez, faites le de votre mieux. On n’est jamais fier de ce que l’on fait sans goût.
3) Considérez votre travail pour le Seigneur, non pas comme touchant uniquement aux objets (comme par exemple, un plan de leçon, distribuer des invitations ou nettoyer la salle de culte) mais comme un travail qui touche aux âmes. C’est difficile d’aimer des objets; les âmes sont plus faciles à aimer. Faites de même dans votre travail pour gagner votre vie ou à la maison. L’apôtre Paul dit en Ephesians 6: 6-8 que le chrétien doit faire tout son travail comme s’il le faisait pour le Seigneur.
4) Décidez-vous de faire de tout ce que vous faites le travail de votre amour. On a parfois des étranges idées sur l’amour. Par exemple, on parle de “tomber amoureux”. L’amour est une vertu comme la patience. Pouvez-vous imaginer une personne qui dirait, “Je suis tombée patient” ? Non...la patience se développe avec beaucoup d’efforts. L’amour aussi se développe, si nous essagons vraiment.
5) Enfin, ne devenez pas impatient se votre amour ne croit pas aussi vite que vous le voudriez. Apprendre à aimer est une question de maturité et la maturité prend du temps.

LE PLUS GRAND “TRAVAIL DE L’AMOUR”

Nous aimons en réponse à l’amour de Dieu. « Nous aime, parce que lui nous a aimes en premier. » (1 Jean 4:19)

A mesure que le sacrifice du Christ et le don de Dieu deviennent des réalités pour nous, ils feront partie de notre pensée et de notre vie. Ils produiront en nous un sens de l’amour, et cet amour s’exprimera dans le travail.

Comme Jésus l’a dit en Luc 7: 47, si on arrive à réaliser qu’il nous a beaucoup pardonné, nous aimerons beaucoup.

Concluons cette leçon par un bref résume de cette vielle, vielle histoire, la plus grande œuvre d’amour. Revoyons quelques scènes.

En prière dans Gethsemanée

La nuit était noire et Ses disciples marchaient en silence dans les rues étroites de Jérusalem. Pour Jésus, chaque silhouette mouvante était aussi familière que les doigts de Sa mam. L’amour jaillissait de Son cœur alors qu’Il pensait aux hommes qui marchaient derrière Lui, dont les rudes vêtements frôlaient les Siens de temps à autre. C’était les hommes qu’Il avait formes pendant près de trois ans et qui, malgré tout, ressemblaient à de petits enfants par leur compréhension!

Ils étaient maintenant à la porte de la ville; quelques pas les séparaient de la nuit étoile. Alors qu’ils traversaient le torrent de Cédron pour entrer au jardin de Gethsemanee, es pensées de Jésus se tournèrent vers ce qui était arrive avant. Alors qu’Il laissant Ses disciples en différents endroits dans le jardin, Il se rendit au centre du jardin et se jetant à terre, Il commença a prier.

Dans la ville, au autre groupe était aussi parti dans la même direction. Ce group, cependant était plus nombreux et était armé d’épées et de bâtons. À leur tête se trouvait Judas l’Iscariote.

“Crucifie-le, crucifie-le!”

Jésus était maintenant debout devant la foule houleuse. Il essayait de toutes ses forces de rester debout, mais Ses jambes semblaient se dérober sous Lui. Malgré tous Ses efforts, Il commença à basculer d’avant à l’arrière et les soldats de chaque cote s’approchèrent pour L’empêcher de perdre conscience. Il pouvait entendre le gouverneur parler au, peuple, mais c’était comme s’il parlait de loin. Les événements des dernières quelques heures repassaient tous ensemble dans Sa tête; le baiser du traître, le procès devant Anne et Caïphe, l’interrogatoire de Pilate, les moqueries de la cour d’Hérode, et finalement la volée de coups qui l’avait fait perdre momentanément conscience. Cette pensée cependant surplombait les autres; “C’est vraiment commencé maintenant”. Mais à ce moment un cri qui semblait ébranler les colonnes: “Crucifiez le, CRUCIFIEZ-LE!”

Jésus porte sa croix

Pendant que Jésus luttait pour pouvoir suivre les soldats, la sueur salée pénétra les plaies de Son dos et de Son front. La marche était lente car les rues étaient bondées de pèlerins qui étaient venus pour la Pâque et Jésus était heures de cette lenteur car cela prenait toutes ses forces pour mettre un pied devant l’autre. Autour de Lui, Il pouvait entendre pleurer et à travers un film de sueurs et de douleur. Il pouvait voir certains de ceux qu’Il avait aides et guéris. Comme son cœur allait vers eux en ce moment!

Quand le cortège devait s’arrêter à un croissement de routes, Il se redressait et tendait la main à Ses amis.

« … ne pleurez pas sur moi; mais pleurez sur vous et vos enfants. » (Luc 23: 28).

Finalement, le petit groupe repartit, mais Jésus s’était surmené. La noirceur se referma sur Lui et Il s’écrasa sous le poids de la croix. Sa dernière impression cohérente était celle des épines lui lacérant le front et la rude croix pesant sur Son dos.

“Perec pardonne-leur!”

La douleur des clous enfonces dans Ses mains et dans Ses pieds effacèrent les toiles d’araignée de Son cerveau. Chaque nerf de Son corps commença à appeler la déliverance, mais la force ne pouvait pas, ne devait pas être utilisée. Quatre ou cinq hommes sont maintenant autour de la croix et commencent à la dresser et la douleur se répand dans les muscles de Ses bras, de Ses épaules et de Sa poitrine alors que tout Son puis porte sur eux. Quand la croix fut plantée dans le sol, Jésus dut se retenir de toutes Ses forces pour ne pas crier. Son corps bascula de droite à gauche, puis pendit immobile.

En ouvrant les yeux, Il vit son dernier auditoire. Il ne vit pas que des visages, mais Il pénétra aussi les esprits. Il y percevait de l’amour et de la haine, de l’indifférence et de la complaisance, des préjuges et de la sollicitude. C’est dans l’intérêt de tous ceux là qu’Il est allé jusqu’à la croix!

« Père pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » (Luc 23: 34).

C’est pour cela qu’Il est venu

Le ciel s’assombrit, le moment d suprême mystère approche, le moment où la Face de Dieu se détournera de Son fils. Le cœur de Jésus commence à battre plus vite. C’est pour cela qu’Il est venu à cet endroit, à ce moment. Les ténèbres sont presque totales et la foule, effrayée, est silencieuse. Quelqu’un tout près perçoit une lueur sur la figure distordue de Celui qui est attaché à la croix du centre. Puis les ténèbres se referment sur eux.

“Père, je remets mon esprit entre tes mains.”

C’est presque fini maintenant; l’agonie et la douleur seront bientôt du passé. Jésus regarde tout autour une dernière fois ceux qu’Il aime, ceux pour qui Il a tout souffert…puis Il laisse Son esprit s’envoler. Il sentit sa vie s’échapper et une grande paix descendre sur Lui.

« Père, je remets mon esprit entre tes mains. » (Luc 23: 46).

Sa tête s’incline, Son corps fléchit lourdement, Il est mort. Jésus a donné Sa vie pour nous tous.

Prions: Dieu bien-aimé, aide-moi à nous imprégner de l’esprit du Christ. Aide notre amour à croître. Aide-nous à T’aimer et à faire tout ce qui T’est agréable --- et aide-nous à exprimer notre amour pour les autres. Que notre amour ait à jamais son effet bénéfique quand nous enseignons la Parole! Au nom de Jésus-Christ, Amen!



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