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Clé du Bonheur

Leçon Numéro Douze

L’Assurance de mon Salut

Un grand évangéliste disait souvent que c’était la tâche du prédicateur de “réconforter ceux qui sont affligés et d’affliger ceux qui sont confortables”…Malheureusement, trop souvent on fait exactement le contraire! Soyez donc assurés que l’objectif de cette leçon n’est pas de réconforter ceux qui sont confortables, mais seulement ceux qui sont affligés.

Quand on pose la question “Êtes-vous sauvé ?”, comment répondez-vous? Si vous êtes un croyant baptisé, ajouté à l’Église par le Seigneur, fidèle au Seigneur et à son Église, donc un chrétien selon la définition de l’Évangile, la réponse devrait être, oui! Mais le plus souvent les réponses varient. Trop peu souvent on répond par, “Oui, et ça va mieux chaque jour, pas une chance que je sois perdu!” Trop souvent on répond d’un air inquiet par, “J’espère que oui!” Ou même par, “Je ne suis pas certain.” Ou même tristement par, “Je ne sais pas!”.

Alors que nous marchons sur la voie du chrétien, notre vie devrait être caractérisée par un sentiment d’assurance…une assurance centrée sur “Jésus-Christ crucifié”.

Pour aider à bien comprendre cette vérité, il faut d’abord noter quelques conceptions plutôt extrêmes sur le sujet de la sécurité chrétienne. Ensuite nous examinerons une conception équilibrée de l’assurance, assurance centrée sur la croix.

Deux doctrines extrêmes sur le sujet de l’Assurance :

À une extrémité, il y a la doctrine populaire de l’impossibilité de l’apostasie or la doctrine “une fois sous la grâce, toujours sous la grâce”, ou encore “une fois sauvé, toujours sauvé”. Voilà une conception de la sécurité et de l’assurance, mais sous une forme extrême qui pourrait être appelée une sécurité

inconditionnelle. Cette doctrine veut qu’en aucune circonstance un enfant de Dieu puisse être perdu ou puisse tomber.

Il y a plusieurs problèmes avec cette doctrine. Premièrement, elle n’est pas enseignée dans la Parole de Dieu. La Parole avertit plutôt le disciple contre le danger de tomber (1 Corinthiens 10: 12), lui dit comment ne pas tomber (2 Pierre 1: 5-10) et lui dit ce qu’il faut faire quand il tombe (Actes 8: 22,23). Ces enseignements seraient complètement dénués de sens s’il était impossible de tomber.
Nos seulement cette doctrine ne se trouve-t-elle pas dans les Écritures, mais elle représente un concept qui, dans la pratique, est excessivement dangereux. Si quelqu’un pense qu’il lui est impossible de tomber, il sera enclin à devenir trop confiant, moins éveillé à son cheminement chrétien, donc, plus susceptible de tomber.

Paul a dit: « Ainsi donc, que celui qui pense être debout prenne garde de tomber! » (1 Corinthiens 10: 12).

Voici une petite illustration à laquelle nous reviendrons: si une personne a un emploi et qu’elle sait qu’il est impossible qu’elle soit renvoyée, il lui faudrait une force de caractère extraordinaire pour ne pas se relâcher un peu dans son travail!

La doctrine que nous venons d’étudier est extrême, non biblique et dangereuse, mais il en existe une autre qui est tout aussi extrême et non biblique et dont l’effet est aussi dangereux que dans la première.

Ne se contentant pas de prouver l’erreur de la doctrine de l’impossibilité de l’apostasie, quelques-uns vont jusqu’à enseigner ce que l’on pourrait appeler la PROBABILITÉ de l’apostasie. Si la première doctrine prône la sécurité inconditionnelle, celle-ci crée l’insécurité conditionnelle. L’attitude de ceux qui acceptent cette doctrine semble être que non seulement le chrétien peut tomber, mais qu’il est probable qu’il tombera et qu’il ne peut guère l’éviter!

Cette perspective soulève plusieurs problèmes :

-En premier, elle brime le sentiment de joie et de paix qui doit caractériser la vie du chrétien.

Il n’est pas question de se dresser en juge et de dire que la personne qui entretient cette conception sera automatiquement perdue, mais il est certain qu’elle lui enlèvera la joie et la paix de sa vie chrétienne!

Imaginez un Israélite en Égypte qui, ayant mis du sang sur les linteaux de la porte comme Dieu l’avait demandé (afin que la mort ne frappe pas dans sa maison), passe la nuit à trembler et à frissonner, se demandant si vraiment Dieu allait l’épargner. Quelle tragédie d’avoir assez de foi pour obéir aux commandements de Dieu, mais pas assez de foi pour connaître la paix et l’assurance de Ses promesses! Le chrétien ne peut qu’en être affaibli et le travail qu’il fait pour le Seigneur ne peut qu’en être affecté.

Revenons à l’illustration de l’employé; s’il sait qu’il ne peut en aucun cas être renvoyé, il lui sera très difficile d’éviter un certain relâchement dans son travail. Par contre, s’il sait qu’il est probable qu’il soit renvoyé, comment peut-il mettre son cœur à l’ouvrage? Si une personne est convaincue qu’à la moindre petite erreur, elle recevra son avis de congédiement, elle sera tellement tendue qu’il lui sera pratiquement impossible de réaliser tout son potentiel! Ce qui est plus tragique encore c’est que cette attitude peut contribuer à la perte d’une âme.

L’apôtre Paul a dit aux frères de Corinthe d’encourager et de reprendre parmi eux un frère qui était tombé et s’en était repenti…

« …vous devez bien plutôt lui pardonner et le consoler, de peur qu’il ne soit accablé par une tristesse excessive. » (2 Corinthiens 2: 7)

Il est possible de si bien enseigner le fait que tous ont péché et que tous peuvent tomber, que certains finissent par se dire, “Pourquoi même essayer ? Il n’y a aucun espoir pour moi.”

L’Assurance selon la Bible: Réelle…et Conditionnelle

Voyons maintenant l’assurance selon l’enseignement biblique. Comme c’est très souvent le cas, la vérité se trouve entre les extrêmes.

La Bible n’enseigne certainement la possibilité de tomber. En d’autres mots, l’enfant de Dieu sait qu’il est toujours possible de tomber, et cela le motive à la vigilance, mais il sait aussi que, par la grâce de Dieu, tomber est loin d’être inévitable!

Dans la Bible, Dieu pourvoit à la sécurité de l’enfant de Dieu. La notion de sécurité conditionnelle est étroitement liée à notre fidélité à la volonté de Dieu, mais sécurité elle est!

Le principale de sécurité prévu par Dieu ne dit pas que l’enfant de Dieu ne peut pas tomber – mais plutôt que l’enfant de Dieu NE TOMBERA PAS SI…s’il se tient près de Dieu…si son cœur demeure dans la voie de Dieu…si, , par la foi, il fait de son mieux la volonté de Dieu et si dans l’examen continuel de sa vie, il applique la loi de Dieu pour la repentance et le pardon.

Pour revenir à l’illustration de l’employé; si l’employé réalise que la possibilité d’être congédié existe, cela le motive à la vigilance. Mais il ne faudrait pas qu’il vive constamment dans l’inquiétude pour son emploi. Il ne peut réaliser son potentiel que lorsqu’il est pleinement conscient qu’aussi longtemps qu’il fait son travail de son mieux, avec une bonne attitude et selon les règles, son emploi est absolument assuré.

Nous pouvons don affirmer que la Bible n’enseigne ni l’impossibilité de tomber. Entre les extrêmes de la sécurité inconditionnelle et de l’insécurité conditionnelle, nous trouvons l’équilibre de la sécurité conditionnelle. Cela ne dit ni que l’enfant de Dieu tombera probablement, mais plutôt qu’il ne tombera pas s’il continue dans la voie de Dieu!

Le Peuple de Dieu s’est toujours senti Rassuré

En réalité, le peuple de Dieu a toujours senti cette assurance.

Un survol de la Bible révèle que dans l’Ancien comme dans le Nouveau Testament, le peuple de Dieu a toujours été caractérisé par un sentiment profond de sécurité. Il s’agit d’une des études des plus passionnantes que le chrétien puisse entreprendre. Dans cette leçons, ni le temps, ni l’espace ne nous permettent de considérer tous ces passages, mais voyons-en quelques-uns. De l’Ancien Testament:

« Par l’Éternel, les pas de l’homme s’affermissent, il prend plaisir à sa voie. S’il tombe, il n’est pas terrassé, car l’Éternel lui soutient la main […] Car l’Éternel aime le droit, et il n’abandonne pas ses fidèles; ils sont toujours sous sa garde, mais la descendance des méchants est retranchée. » (Psaumes 37: 23, 24, 28).

« L’Eternelle délaissera pas son peuple, à cause de son grand nom. » (1 Samuel 12 :22)

« Aimes l’Éternel, vous tous ses fidèles ! L’Éternel garde les croyants, et il punit sévèrement celui que agit avec orgueil. » (Psaumes 31: 24)

« La frayeur devant les hommes tend un piège, mais celui qui se confie en l’Éternel se trouve hors d’atteinte. » (Proverbes 29: 25)

« L’Éternel gardera ton départ et ton arrivée, des maintenant et à toujours. » (Psaumes 121: 8)

« À celui qui est ferme dans ses dispositions, tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi. » (Esaïe 26: 3)

Du Nouveau Testament:

« Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ qui, selon sa grande miséricorde, nous a régénérés, par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour une espérance vivante, pour un héritage qui ne peut ni se corrompre, ni se souiller, ni se flétrir et qui vous est réservé dans la puissance de Dieu, par la foi, pour le salut prêt à être révèle dans les derniers temps. » (1 Pierre 1 :3-5).

« À celui qui peut vous préserver de toute chute et vous faire paraître devant sa gloire, irréprochables dans l’allégresse.» (Jude 24).

Pendant que nous voyons ces grands passages sur l’assurance dans le Nouveau Testament, nous en viendrons ultimement aux grandes expressions, “Je ne sais pas si je suis sauvé” ou “J’espère être sauvé” avec ces expressions :

« …car pour moi Christ est ma vie et la mort m’est un gain. » (Philippiens 1 :21)

« Car pour moi, me voici déjà offert en libation, et le moment de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera en ce Jour-là, et non seulement à moi, mais à tous ceux qui auront aimé son apparition. » (2 Timothée 4: 6-8)

« Le Seigneur me délivrera de toute œuvre mauvaise et me sauvera pour me faire entrer dans son royaume céleste. À lui la gloire aux siècles des siècles! Amen ! » (Verset 18)

N’est-ce pas une attitude merveilleuse ?

“Oh!, me dira-t-on, Quelle amertume! Quelle vanité! Quel orgueil!” Non! Notez encore que l’assurance de Paul n’est pas basée sur lui-même. Lisez toute la première partie de Philippiens 1: 21 : « Car pour moi, Christ est ma vie. »

La confiance de Paul n’était pas en sa personne, mais en Christ. En Galates 2 :20, il dit:

«Je suis crucifié avec Christ [voilà “Christ crucifié et la vie chrétienne”, et ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi; ma vie présente dans la chair, je la vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. »

Notre Assurance est centrée sur la Croix

Que notre assurance se trouve dans la croix a déjà été suggérée par plusieurs des passages déjà cités: pas Pierre qui dit que nous avons été « régénérés par la résurrection de Jésus-Christ d’entre les morts, pour une espérance vivante. » et par Paul qui parle d’une vie d’assurance qui nous est possible par la foi dans le Fils de Dieu, qui, parce qu’il nous aime, s’est donné pour nous.

Quand on pense à l’assurance, un passage en particulier vient à l’esprit:

« Et pour cette cause, j’endure ces souffrances, mais je n’en ai pas honte, car je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance de garder mon dépôt jusqu’à ce Jour-là. » (2 Timothée 1: 12)

Notez la confiance dans ce passage:

« …je sais en qui j’ai cru, et je suis persuadé qu’il a la puissance, ».

Mais d’où vient cette confiance en Paul ?

« …je sais en qui j’ai cru, ».

Ce n’est pas la foi en une doctrine ou un système de doctrines or en une organisation. C’est la foi en une personne.

C’est la foi en Quelqu’un qui nous a aimés assez pour mourir pour nous!

L’Assurance qui vient de la Croix

Quelle est cette assurance qui vient de la croix?

Dieu nous aime! Premièrement, la croix nous donne l’assurance de l’amour de Dieu. Si on a souvent parlé de l’amour de Dieu dans ces études, c’est qu’il n’y a pas de facteur plus important pour notre sentiment de sécurité que de savoir que Dieu nous aime.

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, » (Jean 3 :16)

« Mais en ceci, Dieu prouve son amour envers nous: lorsque nous étions encore pécheurs, Christ est mort pour nous. » (Romains 5: 8)

Dieu nous comprend! La croix nous donne l’assurance que Dieu aime, mais elle nous donne aussi l’assurance que Dieu comprend. Il est possible qu’une personne puisse aimer sans comprendre, mais la croix nous assure que le Dieu qui nous aime peut comprendre nos problèmes, nos tentations et nos épreuves.

L’auteur du livre aux Hébreux en parle souvent.

Par exemple :

« Car du fait qu’il a souffert lui-même quand il fut tenté, il peut secourir ceux qui sont tentés. » (Hébreux 2: 18)

Puis: « Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur incapable de compatir à nos faiblesses; mais il a été tenté comme nous […] Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, en vue d’un secours opportun. » (Hébreux 4: 15,16)

Bien qu’il soit possible que Christ n’ait pas vécu l’épreuve spécifique que vous vivez en ce moment, Il a connu toute la gamme des tentations, des épreuves et des agonies que peut subir l’homme et par conséquent peut toujours comprendre!

Quand nous nous approchons de Dieu avec nos problèmes et nos souffrances, nous avons l’assurance qu’Il a, à sa droite, Quelqu’un qui peut Lui communiquer la faiblesse et la fatigue de la chair. À cause de la croix et des événements qui l’entourent, nous avons la certitude que Dieu comprend!

-Dieu nous aide! La croix donne l’assurance que Dieu nous aide. Pour l’être humain, il arrive souvent que l’on aime et que l’on comprenne sans pouvoir aider. Que c’est merveilleux d’avoir, par la croix, l’assurance que le Dieu qui aime et qui comprend peut aussi aider et que son aide est toujours disponible. Par exemple, la croix m’aide à savoir que Dieu m’aidera à vivre la vie chrétienne.

« Lui qui n’a pas épargne son propre, Fils, mais qui l’a livre pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi tout avec lui, par grâce? » (Romains 8: 32)

L’argument de l’apôtre Paul, c’est que Celui qui nous a donné gratuitement le plus grand don (son propre Fils) n’hésitera certainement pas à nous donner, par Lui, les petits dons (tout ce) dont nous avons besoin pour vivre notre vie chrétienne.

Qu’est-ce que cela peut bien comprendre? Selon le contexte immédiat de Romains 8: 32 : le privilège de la prière et l’intercession du Saint-Esprit (verset 26), l’aide de Dieu pour éviter le péché (verset 13) le soin providentiel de Dieu (verset 28) et l’amour infini de Dieu (versets 35-39). Et nous savons que Dieu nous donnera ces choses parce qu’il a déjà donné Son Fils pour nous!

Nous n’avons pas toujours la force de vivre selon Sa volonté, tel que nous le devrions, mais là aussi nous savons que Dieu peut nous aider et qu’Il nous aidera, par la croix. Rappelons encore une fois ce passage merveilleux:

« Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communication les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » (1 Jean 1: 7 ; Psaumes 119: 105).

Comme nous l’avons déjà remarque, « marcher dans la lumière » veut dire marcher selon Ses enseignements. Mais cela ne veut pas dire vivre à la perfection car le contexte de 1 Jean 1: 7 insiste sur le fait que tous pèchent (verset 8, 10). Cependant, cela signifie un effort diligent pour toujours marcher selon Ses préceptes, ce qui comprend reconnaître honnêtement nos péchés, nous en repentir et les confesser (verset 9). Et si nous faisons cela, alors le passage déclare que le sang de Jésus-Christ, répandu il y a si longtemps, nous purifiera constamment et continuellement de tous nos péchés, jour après jour, heure après heure, et même minute après minute !

OUI, Dieu vous aidera de toutes les manières possibles. C’est l’assurance que nous donne la croix!

-Dieu veut que tous soient sauvés! L’apôtre Pierre nous dit: « Le Seigneur […] ne veut pas qu’aucun périsse, mais il veut que tous arrivent à la repentance. » (2 Pierre 3: 9). Mais comment puis-je savoir que cela est vrai? La croix m’en donne l’assurance.

Dans les diverses leçons de ce cours, nous avons vu tout vu tout ce que Dieu a mis en œuvre pour nous sauver. On a vu le récit des temps ou Dieu a tout mis en œuvre pour préparer le salut. Ensuite, nous avons vu aboutir Son œuvre pour satisfaire à la fois Son amour miséricordieux et Sa justice par la mort de Son Fils unique. Comment un homme peut-il contempler toute cette scène et dire encore que Dieu est indifférent au sort de l’homme?

Pour quiconque croit le récit biblique, il doit être évident que Dieu veut sauver l’homme, que Dieu cherche en tout l’intérêt de l’homme, que le rejette le salut que Sa grâce lui a procuré!

Oui, par la croix, j’ai l’assurance que Dieu veut me sauver et qu’Il me sauvera si je ne L’empêche pas de la faire.

Le Chrétien a un Rôle à jouer dans l’Assurance de son Salut

À ce point, nous devons ajouter que l’assurance est notre si nous faisons notre possible pour connaitre la volonté de Dieu et pour la suivre.

Fondamentalement, le péché est une attitude du cœur. C’est une des raisons pour laquelle Jacques dit: « Car quiconque observe toute la loi, mais péché contre un seul commandement, devient coupable envers tous. » (Jacques 2: 10)

Le point c’est que celui qui désobéirait délibérément et d’une manière flagrante à une des lois de Dieu, serait disposé à toutes les briser s’il le voulait ainsi. À cause de cette attitude de désobéissance, c’est en réalité, comme s’il les avait toutes brisées.

De même, pour le chrétien, la fidélité (le rapport avec Dieu) est fondamentalement une affaire de cœur ou d’attitude. Notez Hébreux 11: 17 : « C’est par la foi qu’Abraham, mis à l’épreuve, a offert Isaac. C’est son fils unique qu’il offrait, lui qui avait reçu les promesses. »

En réalité, on apprend en Genèse 22 qu’Abraham n’a pas offert son fils. Il se rendit à l’endroit, il prépara l’autel, il plaça son fils sur l’autel, et il leva même son couteau pour l’égorger, mais comme il le faisait, Dieu arrêta sa main. Pourquoi alors Hébreux 11: 17 dit-il qu’il a offert Isaac ? Parce qu’en autant que le cœur d’Abraham est concerné, il avait pleinement obéi, la démonstration était faite devant Dieu qu’il était dispose a obéir. Il a offert son Fils.

Mais on peut demander, “Cela ne consolera-t-il pas ceux qui croient qu’on n’a pas à faire ce que Dieu commande ?” Certainement pas, pouvez-vous vous imaginer le résultat si Abraham avait raisonné ainsi “Je ne ferai que les premiers gestes, mais je m’arrêterai juste au moment de faire ce que Dieu commande, et je suis certain Dieu acceptera ça ” ? Le moins que l’on puisse dire c’est qu’avec une telle attitude, Abraham ne serait pas connu de nos jours comme “le père des fidèles?”

La consolation dans ce passage n’est pas pour ceux qui pensent qu’il y a une ou des parties de la volonté de Dieu qui ne sont pas essentielles, mais plutôt pour ceux dont le cœur est demeuré près de Dieu, qui font de leur mieux, qui essaient constamment de mettre leur vie au diapason de la volonté de Dieu, mais qui réalisent, en même temps, qu’ils sont toujours loin d’être tout ce qu’ils devraient être, de faire tout ce qu’il devraient faire. Comme il est consolant pour ceux-là de réaliser que si nous faisons vraiment “ de notre mieux”, Dieu acceptera notre obéissance imparfaite à l’accomplissement de la tâche!

-Je peux aussi savoir si Je suis perdu.

Si je ne suis pas chrétien, il faut que je prenne connaissance des passages qui me parlent du plan de Dieu me permettant d’entrer dans sa grâce par la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ. Une personne qui n’obéit pas, par la foi, à sa volonté pour être sauvée, n’a aucune promesse de la Parole de Dieu pour le salut.

Pour ceux qui sont en Christ, il y a plusieurs passages qui font mention explicite de styles de vie, d’attitudes, de péchés qui barrent la route vers le ciel, qui coupent de Dieu et empêchent catégoriquement ceux qui les pratiquent et ne s’en repentent pas d’aller au ciel.

Un tel passage est 1 Corinthiens 6: 9, 10 : « Ne vous y trompez pas: ni les dépravés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les dépravés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les insulteurs, ni les accapareur n’hériteront le royaume de Dieu. »

Un autre passage semblable est Galates 5: 19-21: « Or, les œuvres de la chair sont évidentes, c’est-a dire inconduite [fornication], impureté, débauche, idolâtrie, magie, hostiles, discorde, jalousie, fureurs, rivalités, division, partis pris, envie, ivrognerie, orgies, et choses semblables. Je vous préviens comme je l’ai déjà fait: ceux qui se livrent à de telles pratiques n’hériteront pas du royaume de Dieu. »

Encore un autre, Colossiens 3: 5 : « Faites donc mourir votre nature terrestre: l’inconduite [fornication] l’impureté, les passions, les mauvais désirs et la cupidité qui est idolâtrie. C’est pour cela que vient la colère de Dieu sur les rebelles. »

Et encore Romains 1: 28-32: « Comme ils n’ont pas jugé bon d’avoir la connaissance de Dieu, Dieu les a livrés à une mentalité réprouvée, pour commettre des choses indignes; ils sont remplis de toute espèce d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de perfidie; pleins d’envie, de meurtre, de discorde, de fraude, de vice; rapporteurs, médisants, impies, emportés, orgueilleux, fanfarons, intelligence, sans loyauté, sans affection, sans indulgence, sans pitié. Et bien qu’ils connaissent le décret de Dieu, selon lequel ceux qui pratiquent de telles choses sont dignes de mort, non seulement ils le font, mais encore ils approuvent ceux qui les pratiquent. »

Paul dit en 1 Corinthiens 5:11 : « Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir de relations avec quelqu’un qui, tout en se nommant frère, serait débauche [fornicateur], ou cupide, ou idolâtre, ou insulteur, ou ivrogne, ou accapareur, et même de ne pas manger avec un tel homme. »

Le chemin de retour

Le chemin de retour pour l’enfant de Dieu qui s’est écarté dans le péché est simple: il faut l’admettre (repentir, tristesse selon Dieu), le confesser (à Dieu, à ceux qui ont été offenses, devant l’Église si c’est un péché public) et accepter le pardon qui vient de Dieu. L’apôtre Jean nous le décrit dans sa première épître de la manière suivante: « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est pas en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice. » (1 Jean 1: 8,9)

Une fois rétabli dans son état de salut, il ne lui reste qu’à suivre la consigne de l’Apôtre au verset sept du même chapitre: « Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » (1 Jean 1: 17)

CONCLUSION

Le but essentiel de cette leçon est de communiquer clairement que Dieu est de notre bord, et si cela ne donne pas au chrétien une pleine assurance, rien ne le fera! Dans le langage de l’apôtre Paul:

« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous? »

Avez-vous cette assurance dans votre VIE? Vous pouvez l’avoir! Mais seulement par la croix – seulement si, par la foi et l’obéissance, vous étés en communion avec le Christ et avec tout ce qu’Il a fait pour vous.

La question clé est donc: par rapport à la CROIX du Christ où en étés vous ?



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